Plus que quelques jours pour... réviser les listes électorales !

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Comme tous les cinq ans, le premier semestre 2017 va voir se succéder l’élection présidentielle, avec les deux tours des 23 avril et 7 mai, puis les élections législatives, les 11 et 18 juin.

Pour pouvoir voter, l’inscription des citoyens sur les listes électorales est nécessaire suivant des règles détaillées fixées par le Code électoral. Bien qu’elle soit obligatoire, de nombreux citoyens y échappent toujours et l’existence d’un taux élevé d’abstention est parfois imputée à la lourdeur de la procédure prévue.

Parce qu’elles sont un rouage essentiel de l’expression démocratique, l’élaboration et la mise à jour des listes électorales font l’objet de réformes périodiques dont la plus récente résulte de la loi 2016-1048 du 1er août 2016 qui vise à corriger plusieurs rigidités de la procédure.

Mais la réforme n’entrera en vigueur  – selon des modalités fixées par décret en Conseil d'État – au plus tard, que le 31 décembre 2019. Les quatre rendez-vous électoraux prochains du second semestre 2017 vont donc se tenir sur la base des listes élaborées selon la méthode habituelle, dont la première étape du cycle est pratiquement en voie d’achèvement.

1. Les inscriptions d'office par la Commission administrative municipale (du 1er septembre au 30 décembre 2016) Sur la base des demandes d’inscription par les intéressés qui ont pu être présentées jusqu’au dernier jour ouvrable du mois de décembre, et après transmission au maire, par l’Insee, de la liste des personnes âgées de dix-huit ans susceptibles d’être inscrites d’office, la commission administrative municipale a déjà procédé aux inscriptions et radiations du 1er septembre au dernier jour ouvrable de décembre 2016 inclus. On sait qu’une liste électorale est dressée pour chaque bureau…
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