L’adaptation de l'organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires

Par Jean-Charles Savignac

Publié le

Le développement des communes nouvelles est apparu comme un moyen de redynamiser l'administration communale ; au 1er janvier 2019, la France comptait 794 communes nouvelles, regroupant plus de 2 500 communes et 2,4 millions d’habitants.

À l’origine de la loi du 1er août 2019 (no 2019-809) récemment promulguée, on trouve une proposition de loi visant à adapter l'organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires déposée par la sénatrice Françoise Gatel le 24 mai 2018, pour conforter et faciliter la création de ces communes nouvelles en adaptant leur gouvernance, leur fonctionnement pendant la période transitoire et leur organisation au sein de l'intercommunalité (1).

Adoptée de manière relativement consensuelle, la loi apporte plusieurs aménagements qui vont pouvoir prendre effet dès les prochaines élections municipales ; elle crée par ailleurs une véritable innovation territoriale, la « commune-communauté » (2).

1. Les mesures visant à atténuer les effets de la « normalisation » des communes nouvelles L’effectif des conseillers municipaux est un point sensible lors des fusions dont la loi du 1er août va permettre de mieux gérer la transition entre anciennes communes, communes nouvelles et application du droit commun à celles-ci. Son article 1er permet de relever l'effectif du conseil municipal d'une commune nouvelle après son premier renouvellement, pour éviter une chute considérée comme assez brutale du nombre de ses conseillers municipaux. À cette fin, le Sénat avait d’abord proposé que le nombre…
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