À quoi être vigilant pour plus de sérénité le jour J ?

Par Jean-Charles Savignac

Publié le

En 2020, pour une large majorité des candidats, le jour « J » sera le dimanche 15 mars. En effet, si l’on se réfère aux dernières élections municipales de mars 2014, dans les communes à scrutin majoritaire, 293 264 des 310 781 sièges à pourvoir et, dans les communes à scrutin de liste, 166 228 des 215 560 autres sièges à pourvoir, avaient été pourvus dès le premier tour. Soit un taux d’élection au premier tour respectivement de plus de 94 % et de plus de 77 % pour les listes…

Mais ce premier tour de scrutin des municipales est une longue journée pour le million de candidats en lice. Deux mots semblent s’imposer à eux pour la circonstance : sérénité et vigilance. Sérénité d’abord, car au terme de la campagne, tout a été dit ; les candidats ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour convaincre les électeurs. À eux de s’exprimer ! Vigilance toutefois, car le jour du vote va s’étirer du petit matin jusqu’au soir, tard, et il faut encore éviter de multiples pièges.

1. Dès l’aube, avant même l’ouverture des opérations électorales Le scrutin se déroule sous l’autorité d’une instance clé qu’il est recommandé « d’approcher » pour être connu d’elle et s’assurer que les désignations préalables ont bien été prises en compte. Le bureau de vote est composé d’un président, d’au moins deux assesseurs et d’un secrétaire. Le Code électoral impose comme président de ce bureau le maire, ou les adjoints et les conseillers municipaux pris dans l’ordre du tableau. Il n’est pas indispensable que tous ses membres siègent ensemble et en permanence toute la journée ; il faut…
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