Un premier bilan du répertoire électoral unique

Par Yves Broussolle

Publié le

L'inscription sur les listes électorales a été modernisée par la loi no 2016-1048 du 1er août 2016 avec la création d’un répertoire électoral unique (REU), mis en place au 1er janvier 2019.

Ce nouveau système centralisé, dont sont extraites notamment les listes d'émargement avant le scrutin, s'est substitué au précédent dispositif fondé sur la coordination de quelque 35 000 listes communales par le fichier général des électeurs (FGE) géré par l'Insee. Ce dispositif, essentiellement constitué par des échanges dématérialisés entre l'Insee et les communes, générait des délais de traitement importants et de nombreuses erreurs, notamment de doubles inscriptions.

L’inspection générale des affaires étrangères (IGAE), l’inspection générale des finances (IGF) et l’inspection générale de l’administration (IGA) ont été chargées d’établir le bilan de cette réforme.

Le rapport dresse un bilan de la création du REU. Il recense aussi les évolutions possibles de l'organisation des élections qui pourraient être facilitées par le recours au REU. 1. Un bilan positif La création du répertoire a permis d’actualiser les listes électorales et de rationaliser leur gestion (suppression des doubles ou multiples inscriptions et des électeurs décédés), tout en offrant de nouveaux services (inscription au-delà du 31 décembre, vérification de sa situation électorale, rectification des données erronées d’état civil, inscription en ligne, etc.). Selon le rapport, le bilan…
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